Jour 1 : le défi de l’écoute

Comment faire pour que mes interlocuteurs se sentent écoutés ?

« Louis et moi nous sommes différents mais il me soutient, me comprend… nos sentiments sont à l’unisson » Zélie

Comme Louis et Zélie, nous pouvons prendre aujourd’hui un temps dédié pour écouter avec attention un de nos proches, avec lequel on a connu une incompréhension en cette période de confinement.

Jour 2 : le regard sur l’autre

Comment distinguer les regards qui grandissent, de ceux qui peuvent blesser ?

« Papa nous considérait toujours avec la plus grande bienveillance… Si nous avions commis quelques oublis ou quelques erreurs, il paraissait ne pas s’en apercevoir, afin de ne pas nous rendre craintives. » Une fille de Louis et Zélie

Comme Louis et Zélie, nous pouvons choisir aujourd’hui de nous manifester envers l’un de nos proches qui a besoin de reconnaissance ou d’une parole valorisante.

Jour 3 : Le dialogue parents - enfants

Comment construire le dialogue entre les générations, dans une logique d’enrichissement mutuel ?

« Papa ne s’opposa jamais à nos projets de vie, les accueillant avec bienveillance et nous questionnant pour savoir s’ils seraient un chemin de bonheur pour nous » Une fille de Louis et Zélie

Comme Louis et Zélie, nous pouvons aujourd’hui prendre le temps d’ouvrir un dialogue avec nos enfants ou nos parents, en faisant notre possible pour nous mettre à leur place.

Jour 4 : la traversée des crises

Comment rester confiant face aux difficultés, pour ne pas se laisser gagner par le désespoir ?

« Dans l’adversité, les chocs de la vie, sachons nous relever » Louis

Comme Louis et Zélie, face au découragement, nous pouvons aujourd’hui chercher en nous, profondément enfouies parfois, des raisons d‘espérer qui nous mobilisent et nous font dire : « non, un échec dans ma vie n’est pas l’échec de toute ma vie ».

Jour 5 : l’attention aux plus fragiles

Comment réussir à être attentifs aux fragilités, parfois invisibles, de ceux qui nous entourent ?

« Ayant vu à la gare, un homme malade qui n’avait pas le moyen de payer son billet, mon père tendit son chapeau à tous les voyageurs et, après avoir soldé le prix du voyage de cet homme, il l’installa lui-même dans le wagon. » Une fille de Louis et Zélie

Comme Louis et Zélie, aujourd’hui, ayons l’audace de nous mettre au service des autres : personnes malades, isolées, déprimées, ayant perdu leur travail, ou en situation de rupture… Sans attendre qu’ils en aient fait la demande, soyons vigilants et manifestons-leur notre solidarité par des actes concrets, dont on sait qu’ils en seront touchés.

Jour 6 : la proximité et l’éloignement

En ce temps d’éloignement physique des personnes auxquelles nous tenons, comment entretenir une réelle proximité de cœur avec elles ?

 « Je sens redoubler mon affection par la privation que j’éprouve de ta présence. » Zélie à Louis, après 16 ans de mariage, lors d’un de ses déplacements

Comme Louis et Zélie, nous pouvons aujourd’hui dire à une personne que le confinement nous a empêché de revoir, ou avec laquelle les liens s’étaient distendus, combien cette privation nous fait prendre conscience de l’attachement qu’on lui porte.

Jour 7 : osons la tendresse

Forts du témoignage de vie de Louis et Zélie, en écho à la célèbre chanson de Bourvil, surgit ce questionnement : « Peut-on vivre sans tendresse ? »

« Papa était d’une tendresse exceptionnelle à notre égard. Il ne vivait que pour nous. Avec cela sans faiblesse. Tout en lui était bien réglé et juste » Une fille de Louis et Zélie

En ce dernier jour de notre parcours, nous entendons Louis et Zélie, et tant d’autres, qui nous disent : « Rien par force, tout par tendresse ». Osons la tendresse !